Le plasticien espère entendre des programmes sérieux sur le sujet et fait quelques propositions.
«Les candidats n’ont qu’une vague idée de ce qu’est la culture. Je les interpelle afin qu’ils nous fassent une proposition pour la culture, parce que c’est un facteur de développement. Il est important que le volet de la culture soit au centre de l’élection présidentielle au Cameroun. » Oui, Barthélémy Toguo, plasticien plus célébré hors de nos frontières que sur sa terre natale, le Cameroun, où il vit pourtant une partie de son temps, s’intéresse de très près à la campagne présidentielle.
L’homme est au pays pour une exposition avec l’artiste sénégalais Soly Cissé, en cours à la galerie MA à Douala depuis le 20 septembre dernier. Et entre deux questions sur l’évènement d’art plastique, Barthélémy Toguo évoque ses attentes.
Pour étayer ses propos sur l’art facteur de développement, il prend deux exemples : l’industrie cinématographique Nollywood qui a contribué à faire du Nigeria la première puissance économique d’Afrique ; le musée d’art contemporain Guggenheim qui a économiquement relevé l’ancienne cité industrielle de Bilbao, en Espagne.
Il déplore qu’il n’y ait pas de musée d’art contemporain digne de ce nom à Douala et Yaoundé. Et pas seulement : « Il manque cruellement d’espaces pour montrer le travail de création des artistes aujourd’hui, ou de salle de spectacle et c’est des problèmes qu’il faut r&...
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