Organisation de la CAN 2019: la CAF n’a pas de plan B

«La CAF n’a pas de plan B. La CAF n’a jamais réfléchi à un retrait de la CAN au Cameroun. C’est le Cameroun qui accueille cette compétition et c’est lui qui pourra nous dire : on est prêt, ou alors donnez-nous le temps, nous ne sommes pas prêts. Ça relève du Cameroun et non de la CAF ». Il aura fallu attendre la fin de l’échange d’une dizaine de minutes avec la presse hier sur le perron du Palais de l’Unité pour entendre le président de la Confédération africaine de football (CAF) lâcher ces mots.

Ahmad Ahmad venait ainsi d’être reçu pendant une heure par le président de la République, Paul Biya. Ce qui se voulait une simple visite de courtoisie du premier responsable de l’instance faîtière du football africain, au chef de l’Etat camerounais depuis sa prise de fonction en mars 2017, a finalement donné l’opportunité aux deux personnalités de faire un tour d’horizon de la vie du « sport roi » sur le continent africain.

Il faut relever que l’arrivée du président de la CAF hier au Palais de l’Unité était loin d’être un fait anodin. Tant de choses ont été dites ces derniers mois sur l’organisation de cette CAN 2019 au Cameroun, et ce malgré les assurances du président de la République, Paul Biya en personne.

« Le président de la République est le premier responsable du pays. On ne peut pas parler d’autre chose que la CAN, de son assurance que le Cameroun sera prêt à l’instant T », a indiqué Ahmad Ahmad. Le président de la CAF s’est même voulu un brin ironique lorsqu’il a déclaré « Il faut dire que les problèmes viennent du Cameroun.

Certains m’appellent pour dire autre chose. Ce sont des Camerounais qui m’ont appelé pour me dire : « Ah ! La route entre l’aéroport et la ville c’est rien. Il y a des nids de poules partout». Moi je n’en ai pas vu. Comme on dit souvent, l’ennemi se trouve à l’intérieur » a-t-il déclaré.

Autre bonne nouvelle, et non des moindres à l’issue de cette rencontre au Palais de l’Unité, c’est l’avenir du Centre technique de la CAF à Mbankomo : « Le président de la République vient de me rassur...