Partis politiques: avec ou sans candidat

Dès l’annonce de la date de la présidentielle 2018, ils sont 28, dont deux femmes, Habiba Issa de l’Union des populations du Cameroun (UPC) et Geneviève Zeh Amvene, candidate indépendante, à choisir de postuler à la magistrature suprême. Puis, le Conseil d’Elections Cameroon (ELECAM) sur la base des critères connus de tous retiendra neuf candidats.

Certains recalés choisiront de déposer des recours auprès du Conseil Constitutionnel. Sans succès. Ce sont finalement les neuf qui entreront dans la danse dès le 22 septembre dernier, jour du lancement de la campagne électorale. Parmi les candidats retenus, trois ont été investis par des partis politiques dont ils n’étaient pas membres avant cette élection. Ce qui a encore plus ouvert le jeu politique.

C’est ainsi qu’Akere Muna était le porte-étendard du Front Populaire pour le développement (FPD) avant son ralliement à la fin de la campagne électorale au Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. Cabral Libii Li Ngue Ngue a été investi par l’Union nationale pour l’intégration vers la solidarité (UNIVERS). Tandis que Ndifor Frankline Afanwi défendait les couleurs du Mouvement citoyen national du Cameroun (MCNC). En outre, on a constaté que certains candidats avaient carrément un groupe de partis politiques derrière eux.

C’est le cas de Paul Biya, candidat du RDPC, qui, en plus des traditionnels partis issus de la majorité présidentielle, a reçu le soutien d’un groupe de 20 partis d&rsquo...