L’intérêt des populations d’abord
- Par Rousseau-Joel
- 23 nov. 2018 09:46
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La première année du septennat des Grandes opportunités sera particulièrement suivie par les observateurs. Tant le contexte est particulier et les défis à relever encore plus grands. Le cap à atteindre a déjà été fixé par le chef de l’Etat : faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035. Dans le discours inaugural de son nouveau septennat, le président Paul Biya a pris des engagements à cet effet devant le peuple camerounais. Il revient maintenant aux membres du gouvernement de les traduire en réalisations concrètes sur le terrain. Ce sera en mettant en œuvre, pour l’année 2019, les actions contenues dans le Programme économique, financier, social et culturel présenté avant-hier par le Premier ministre, chef du gouvernement, Philemon Yang, à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le passage des ministres, serviteurs de l’Etat, devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale et devant celle du Sénat pour défendre l’enveloppe budgétaire de leur département ministériel, ne devrait pas être un exercice relevant de la simple routine. A cette occasion, les parlementaires qui représentent les populations et les collectivités territoriales décentralisées selon le cas, dont les multiples attentes sont connues, doivent jouer pleinement leur rôle de contrôle de l’action gouvernementale en faisant preuve de vigilance et de rigueur. En tout cas, ils doivent montrer qu’ils ne sont pas là pour inaugurer les chrysanthèmes. Dans cet esprit, il ne serait pas surprenant qu’il soit demandé à un chef de département ministériel d’aller revoir sa copie, si celle-ci n’est pas suffisamment convaincante sur la forme et sur le fond. C’est souvent arrivé mais c’est assez rare pour être souligné. Alors que l’inertie régulièrement dénoncée par le chef de l’Etat, les manquements et les contreperformances observés dans plusieurs administrations, sont autant de raisons qui devraient attirer l’attention des parlementaires. En d’autres termes, ils devraient questionner, dans chaque mi nistère, l’usage fait des crédits mis à disposition en 2018 en relation avec les projets censés être r&e...
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