Ils devraient profiter de cette opportunité pour devenir de véritables entrepreneurs.
Même si le marché international du cacao est en crise depuis près de trois ans, le cacao camerounais bénéficie aujourd’hui, d’une conjoncture d’opportunités dont il faudra tirer le meilleur parti. A savoir, le démarrage opérationnel de deux unités de transformation à Kékem et à Kribi d’une capacité cumulée de broyage de près de 30 000 tonnes. Sur le plan mondial, l’on note aussi la raréfaction de cacao fins et aromatisés issus d’Amérique Latine et des Caraïbes, du fait de l’entrée en vigueur des nouvelles normes européenne sur les métaux lourds.
Compte tenu de cette situation, il est question pour les acteurs de la filière au Cameroun de mettre les bouchées double pour une production encore plus importante. Le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana l’a relevé mardi dernier dans l’arrondissement de Bondjock dans le Nyong-et-Kelle lors de la cérémonie de remise des kits agricoles et des produits phytosanitaires à près de 300 jeunes cacaoculteurs.
Nouvelles recrues du Programme New generation, ces jeunes ont été admis par le Conseil interprofessionnel du cacao et du café pour produire durablement des fèves d’excellence. « D’autres structures locales veulent agrandir leur capacité de broyage et sollicite du cacao de bonne qualité. Ces nouveaux investissements devraient logiquement apporter une remontée de prix », a confié le Mincommerce.
Selon le président exécutif du Conseil, Apollinaire Ngwe, il s’agit de leur offrir tout ce dont ils ont besoin afin de valoriser leurs parcelles et de devenir de véritables entrepreneurs agricoles dans la cacaoculture.
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