Rambo : Last Blood : le « papy » fait de la résistance

On avait quitté John Rambo en 2008, dans le film éponyme, sur son retour tant espéré chez lui. Et on se disait alors que le vétéran américain pourrait profiter d’un repos bien mérité après quatre films de la franchise de Rambo en 37 ans et des batailles à n’en plus finir. Mais voilà, Sylvester Stallone revient avec « Last blood » en sortie mondiale cette semaine. On le découvre qui vit désormais tranquillement dans un ranch. Que pourrait-il lui arriver pour l’obliger à reprendre les armes, demanderez-vous ? Eh bien, Gabrielle, la jeune fille dont il s’occupe, a décidé de se lancer à la recherche de son père biologique au Mexique. Mauvaise idée puisqu’elle se fait kidnapper par un cartel local qui espère bien en faire une esclave sexuelle. Voilà donc John Rambo obligé de reprendre du service.
Après avoir combattu au Vietnam, en Afghanistan et en Birmanie, il découvre donc le Mexique. Et on le retrouve presque dans un western à la John Wayne où prévaut la loi du Talion. Avec des scènes de violence et de barbarie exagérées. Et des scènes d’action au rabais. On se croirait presque dans un des univers déjantés de Robert Rodriguez avec du sang qui gicle de partout, des démembrements, des tortures… Et au final, on se dit qu’on est très loin de l’esprit Rambo qui questionnait à chaque fois le rapport des Etats-Unis à ses combattants. Ici, on en est à des années lumière. Mais on pardonnerait presque tout à Sylvester Stallone qui fait du … Sylvester S...