Une campagne de lutte contre ce fléau a débuté à Yaoundé depuis lundi et compte s’étendre dans tout le pays.
Une équipe de Cameroon Water Utilities Corporation (Camwater) accompagnée des forces de l’ordre a dû supprimer une sortie d’eau hier à Mimboman. En d’autres termes, fermer définitivement plusieurs branchements. C’est que certains abonnés procèdent depuis longtemps à la fraude à l’énergie hydraulique. Il s’agit en fait de toute activité visant à se procurer de l’eau de la Camwater de façon ponctuelle ou pérenne dans des conditions autres que celles définies par les textes. Par exemple sur un compteur à sorties supplémentaires alimentant quatre personnes, l’une d’elle a été trafiquée et le fraudeur puise illégalement de l’eau.
C’est l’un des cas découvert à Mimboman. La fraude a duré cinq mois. Après que son compteur ait été déposé pour non paiement d’arriérés d’un montant de 35 251 F, ledit abonné a trafiqué sa sortie d’eau et s’est ravitaillé à volonté. « Il suffit qu’il ouvre le bouchon qu’il a lui-même installé pour que l’eau jaillisse. De plus, tout le quartier vient s’abreuver à cette source», s’indigne André Banaken, chef d’agence Camwater de Mvog-Ada. Ailleurs, un autre fraudeur découvert pratique le raccordement direct à partir d’un branchement de l’entreprise. « C’est un branchement clandestin, il n’a ni compteur ni abonnement mais profite de notre raccordement pour tirer de l’eau à l’aide d’un tuyau à compress...
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