Voie ferrée Belabo-Ngaoundéré : le tronçon bientôt réhabilité

Ceux qui ont récemment emprunté cette voie en savent quelque chose. Le tronçon Belabo-Ngaoundéré, 46 ans d’âge, commence à se faire vieux. Des effets induits ne se font pas attendre. Camrail doit pour les besoins de la cause augmenter les coûts de maintenance (six milliards à ce jour). On parle aussi de la réduction des vitesses, ce qui occasionne une baisse de rotation des trains. Il devient donc urgent de rénover cette infrastructure. D’où la tenue vendredi dernier sous la présidence du ministre des Transports (MinT), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe de l’atelier de validation des études de faisabilité et d’avant-projet sommaire du renouvellement de la ligne ferroviaire entre Belabo et Ngaoundéré. « Ce projet s’inscrit dans le cadre du projet quinquennal N°2 des investissements de la convention de concession de l’activité ferroviaire et vise à répondre à un besoin réel de transport de marchandises et de voyageurs tel que prévu dans les perspectives de trafic. Il va contribuer de manière significative à l’intégration régionale dans la perspective de prolongement du chemin de fer Cameroun-Tchad et d’autres pays voisins », a précisé le MinT. 
L’étude menée par la société Técnica y Proyectos S.A (Typsa) avait donc pour but de proposer au gouvernement la meilleure solution d’investissement pour assurer la rentabilité de ce tronçon. « Nous envisageons le renouvellement de la ligne entre Belabo-Ngaoundéré, parce que c’est l’une des lignes les plus vieilles de notre réseau. Nous sommes passés à des vitesses de l’ordre de 90km/h à 70 km/h pour le voyageur et même un peu moins notamment 50 km/h pour les trains marchandises », affirme Claude Misse Ntone, directeur des transports ferroviaires au MinT. Ce responsable a déjà une idée des travaux qui seront menés. « Il sera question de changer le rail. On passera donc de 36 à 54 kilos; de ch...