Journée de l’enfant africain : une 30e édition sans Hémicycle

Elle n’échappera pas à la dure réalité imposée par la Covid- 19. La journée de l’enfant africain, arrivée cette année à sa 30e édition, va se célébrer dans un contexte de restriction, mais surtout de prise en compte des mesures barrières prônées par l’OMS et le gouvernement. La tradition des 180 députés juniors, arborant leurs écharpes tricolores dans les sièges réservés à leurs aînés de l’Assemblée nationale, face aux membres du gouvernement dans un jeu de questions-réponses à l’Hémicycle, ne sera pas respectée cette fois.

Pour le ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguene, la priorité est d’assurer la protection et la santé des enfants. « Accueillir les 180 députés juniors venant des 10 régions du pays, ainsi que leurs encadreurs, soit un total de plus de 200 personnes se retrouvant dans un espace réduit, ce serait courir des risques », a reconnu un responsable du Minas. Alors pas d’activités grand public, mais plutôt un accent mis sur la communication. Le 10 juin dernier, dans le cadre de la deuxième réunion de la plateforme nationale de protection de l’enfant, le Minas a procédé au lancement officiel des activités de cette journée de l’enfant africain. Celles-ci prévoient une communication gouvernementale demain du ministre, une table-ronde radio-télé sur le thème de cette 30e édition : « L’accès à une justice adaptée des enfants en Afrique », et au niveau des délégations régionales, la mise à contribution des députés juniors des anciennes sessions. Ce...