Cinéma : le film comique fait son festival

On ne badine pas avec les gestes barrières contre le Covid-19 au Festival international des images comiques (Festico). Le journaliste culturel, Éric Fidèle Ndomane, en a fait les frais mardi dernier. Arrivé à la Fondation Tandeng Muna, cadre de l’acte 8 du Festico, quelques minutes avant la cérémonie d’ouverture, il a été refoulé à l’entrée par le vigile. Ce, même après avoir présenté ses pièces d’identité et sa carte professionnelle. Même son matériel de travail ne lui a pas servi de laisser-passer. « Il y a déjà 50 personnes en salle. J’ai reçu l’ordre de ne laisser entrer personne afin de barrer la voie au coronavirus », lui a indiqué le vigile, d’un ton ferme. Sans les festivaliers escomptés pour des entretiens en live sur la page Facebook de son émission « Comptoir culturel », il s’est vu dans l’obligation de produire son programme dédié à ce festival loin de la salle.
Comme Éric Fidèle Ndomane, de nombreux cinéphiles et hommes de médias n’ont pas pu vivre la cérémonie d’ouverture du Festico, annoncée en grande pompe sur les réseaux sociaux, du fait du Covid-19. En dehors de la limitation du nombre de participants aux activités, prévu à 50, d’autres mesures sont également mises en place pour assurer la protection des cinéphiles. Il s’agit, entre autres, du lavage ou de la désinfection des mains à l’entrée de la salle, du nettoyage de la salle après chaque activité et du port obligatoire du masque. « La Fondation Tandeng Muna a pris toutes les dispositions nécessaires pour garantir la protection des festivaliers. Les mesures barrières sont de mise au Festico 2020 », a rassuré, Ndika Tanjong, directeur de la fondation. Pour avoir la chance de vivre cette édition, il faut se rendre très tôt sur le site de l&r...