Economie informelle : le processus de mutation envisagé

La question a été évoquée hier au cours d’une séance de travail entre le ministre en charge de l’économie sociale et l’artisanat et le directeur régional du Bit, François Muranguina.

De la séance de travail hier entre le ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin II et le directeur du bureau international du travail (Bit) pour l’Afrique centrale, François Muranguina, il a émergé des idées fortes. Des idées qui vont permettre aux secteurs de l’économie sociale et de l’artisanat de poursuivre leur développement. La formalisation des acteurs du secteur informel était l’un des sujets au menu des échanges. Il est question de mettre sur pied une plateforme d’actions conjointes avec différents acteurs dont la direction générale des impôts et le ministère en charge du développement local pour mieux soutenir ce processus. Le Bit a d’ailleurs remis un document au Minpmeesa dans lequel il est présenté les avantages de la formalisation au Cameroun mais aussi ces droits, entre autres. François Muranguina a indiqué que la formalisation des acteurs de l’économie informelle reste un sujet complexe, avec 90% de l’économie qui relève de ce secteur. Une mutation s’impose donc. Question d’avoir des conditions de travail et des revenus acceptables mais aussi des droits. Tout en félicitant l’engagement politique du pays, le diplomate a dit toute la disponibilité du Bit à travers différents outils notamment des formations, la sensibilisation, à soutenir ce processus. 
Il y a aussi eu la question de l’accompagnement du Bit pour l’inclusion socio-économique des organisations de l’économie sociale, en rapport avec la mise en œuvre du programme national de développement de l’économie sociale du Cameroun. Une autre idée porteuse d’espoirs: la possib...

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