Plus jamais ça !
- Par Gregoire DJARMAILA
- 19 août 2020 11:24
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Les sécessionnistes qui sèment la terreur dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest se sont-ils inspirés de l’ouvrage fort controversé « Management de la sauvagerie » ? Ce livre interdit mais distribué secrètement en ligne a été publié en 2004 par l’un des plus grands théoriciens du terrorisme Abu Bakr Naji. L'ultra-violence, la cruauté, le terrorisme et la terreur y sont décrits avec force détails comme mode opératoire des terroristes. L'auteur recommande par exemple de commettre des attentats et des crimes horribles, qualifiés d'actions positives. Ce document hallucinant constitue un véritable « Mein Kampf » des terroristes. Les images horriblement macabres de l’assassinat de deux jeunes dames (Mbah Treasure à « Mbingwe Road » dans le Nord-Ouest et Comfort Tumasang à Makanga près de Muyuka dans le Sud-Ouest) resteront encore longtemps gravées dans les mémoires. Ces atrocités indescriptibles commises par des militants fanatisés et certainement drogués de la cause sécessionniste ont suscité une vague d’indignation planétaire. La classe politique camerounaise dans son ensemble, la société civile, les pays amis du Cameroun étaient tous vent debout pour dénoncer avec véhémence ces abominations cruelles dirigées contre les populations civiles. La marche organisée hier à Buea par les femmes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest regroupées au sein de « The North West and South West Woman Task Force » s’inscrit dans ce registre de réprobation générale. Cette sortie est l’expression d’un ras-le-bol de cette catégorie sociale qui paie de plus en plus un lourd tribut dans cette crise. Ces deux actes de cannibalisme illustrent à suffire la déshumanisation qui caractérise ceux qui prétendent lutter et défendre les intérêts des populations de ces deux régions. Attraper un être humain, filmer sa décapitation et poster l’image sur les réseaux sociaux relèvent de la barbarie d’une échelle élevée. Ces « serial killer » inscrivent leurs actions dans une sorte de loi des séries. Ils ont utilisé le même modus operandi pour décapiter dans la nuit du 21 mai 2019, Olivier Wountaï Vondou, jeune enseignant d’histoire-géographie au lycée bilingue de Nitop à Bamenda. De la même manière, la vidéo virale de la décapitation, le 29 septembre 2019, de la jeune gardienne de prison, Florence Ayafor, âgée de 46 ans, mère de trois enfants, a fait le tour du monde. Cet ensauvagement du conflit s’inscrit ainsi dans une logique de propagande pour faire peur aux populations dont la plupart a commencé à s’agacer du prosélytisme et des proclamations de ces irrédentistes.
Oui, même dans la guerre, conventionnelle ou non, la morale ou le droit existe. Les belligérants ont l&rs...
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