Jerusalema : phénomène gospel

Depuis quelques mois, comme un hymne à l’Afrique, le titre « Jerusalema », chanson écrite, composée et interprétée par Nomcebo Zikode et produite par DJ Master KG de son vrai nom Kgaogelo Moagi, cartonne, raisonne et fédère dans tout le continent et même au-delà. Son succès retentissant fait l’unanimité sur la planète. Que dire de son pas de danse électrique qui ne laisse aucune génération indifférente ? Ce que les internautes appellent « Jerusalema Dance Challenge » s’est propagé comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, Tik Tok et Instagram. A ce jour, le tube enregistre près de 170 millions de vues sur la chaîne YouTube. Un signe incontestable que le morceau continue d’enflammer la Toile. A longueur de journée, les mélomanes s’en régalent et s’abreuvent de ces multiples challenges. Parmi les nombreuses personnes à s’être filmées en train de danser sur ce rythme entraînant, on trouve des moines et des religieuses en Italie, ou encore des personnels soignants en France. Puis d’autres corps leur ont emboîté le pas. Personne n’y résiste. 
Les mélomanes font fi de leur nationalité, appartenance religieuse, sexe ou couleur de peau. « Jerusalema », c’est un trait d’union entre les peuples. Chantée en zoulou sous un air d’afro pop, cette musique électronique empreinte de sonorités africaines et gospel totalise plus de 60 millions d’écoute sur Spotify. Son auteur avoue qu’elle est une adresse à Dieu. « Jerusalem, ma maison, sauve-moi, ne me laisse pas ici », chante Nomcebo Zikode. Pour certains, elle tombe à pic au moment où le monde entier fait face à la pandémie du coronavirus. Une inspiration venue sans doute de l’E...