Terminator Dark Fate : Terminator dans le néant

On pourrait passer des heures à se demander pourquoi les producteurs ont décidé de faire un nouvel épisode à la franchise Terminator, déjà pourtant bien malmenée ces dernières années. Et on n’aura certainement jamais la réponse. « Terminator Dark Fate », qui s’est crashé au box-office, n’aurait jamais dû exister. Et ce n’est pas les présences de Linda Hamilton, la fameuse Sarah Connors, et d’Arnold Schwarzenegger, le plus célèbre robot de l’histoire du cinéma, qui y changeront quelque chose. Encore moins le retour de James Cameroun qui a récupéré ses droits sur la saga.

Mais parlons des deux acteurs. Il y a presque quelque chose de gênant à les voir essayer de tenir la barque alors que physiquement, ils semblent à bout. Pourtant, les fans de la première heure retrouvent avec plaisir une Sarah Connors toujours aussi guerrière, malgré le temps qui ne l’a pas épargnée. On retrouve par fulgurance quelques touches de James Cameroun et on se dit au final qu’il est bien moins mauvais que l’opus précédent, Genisys. Mais Dark Fate reste médiocre. Un nanar quand on ne peut s’empêcher de faire la comparaison avec le tout premier volet sorti il y a 35 ans, et même le 2. Les personnages sont fades, les scènes d’actions pâteuses, l’histoire sans grand intérêt. Mais si vous y tenez, on vous la raconte.

A Mexico, Dani Ramos, 21 ans, est confrontée à deux inconnus. Il y a d’un côté, le Rv-9, une machine venue du futur pour la tuer et de l’autre, Grace, une super-soldat génétiquement modifiée qui doit la sauver. Dans leur fuite, les deux femmes seront protégées par Sarah Connors, la tueuse de terminators. Le pitch, qui n’est pas sans rappeler celui du tout ...