Consommation : le « soya », côté VIP
- Par Amadou TIKELE
- 06 janv. 2021 12:33
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A Yaoundé, de nombreux jeunes s’emploient à commercialiser de la viande grillée dans des conditions d’hygiène et de confort de plus en plus appréciables.
Il est environ 11h30 au quartier Mvog-Mbi, ce 5 janvier 2021. Un groupe de jeunes, vêtus de blouses blanches, des couteaux à la main, s’attèle à servir de la viande brûlante tout droit sortie du feu à des clients qui attendent patiemment. Rien à voir avec l’image habituelle du vendeur de « soya » (un jeune ayant pour seul abri un parasol, dégoulinant de sueur, couteau à la main, devant un fût coupé supportant une braise ardente). C’est un cadre qui force l’admiration. Un local d’environ 100 m² abrite un fast-food, équipé des commodités nécessaires pour le confort de la clientèle.
A l’intérieur du bâtiment, des tables habillées en plastique blanc, un système de climatisation moderne, deux téléviseurs accrochés au mur diffusent des programmes attrayants. Dans un coin de cet espace, un autre jeune garçon vend une boisson chaude communément appelé « chaï », très prisée par les clients après la consommation du « soya ». Vendue à 100 F la tasse, cette boisson a comme vertu de dégraisser les aliments. Et ce n’est pas tout. L’on trouve dans le même espace, au fond de la salle, un espace vitré emménagé pour presser le jus de fruits. Au menu : papaye, ananas, corossol, goyave. Le prix d’un verre est compris entre 500 F et 1000 F selon la disponibilité sur le marché. Dans tous les quatre coins de ladite salle, sont installés des points d’eau avec du savon permettant ainsi aux consommateurs de s’alimenter en toute quiétude. « Je suis là depuis plus de 25 minutes mais je ne m’ennuie pas parce que je regarde la télévision et je me sens à l’aise », déclare Honorine Nouma, une cliente attendant sa commande.
Abdou Gemba Momo vient de sortir de sa voiture et se dirige vers le vendeur. En face de lui, des hommes, des femmes, des enfants se sont déjà installés sur des tables-bancs attendant d’être servis. « Je vais attendre, je ne peux pas rentrer au bureau sans le paquet. C’est mon patron qui m&rs...
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