Une empreinte à laisser

Rousseau-Joël FOUTE
Le visage des Communautés urbaines, est-il en train de changer, un an après l’entrée en fonction des maires de ville ? La réponse à cette interrogation dépend de ce qui a déjà été réalisé ou non par ces pionniers dans les agglomérations concernées. Alors que certains maires de ville cherchent encore leurs marques, brillant globalement par leur discrétion, en dehors de quelques actions épisodiques, d’autres, en revanche, ont commencé à mettre en œuvre la vision qu’ils ont de leur cité. En dépit des contraintes de l’environnement et des difficultés qui ne manquent pas, ces derniers ont au moins montré leur volonté de prendre le taureau par les cornes pour entrer dans les annales de l’histoire. La Communauté urbaine étant compétente pour toute action relevant de l’intercommunalité, des grands travaux et des projets structurants à l’usage des populations émanant de plusieurs communes d’arrondissement.                                                                                                                             
Quoi qu’il en soit, s’il y a eu un état de grâce pour les maires de ville, cette situation est à ce jour terminée au regard des défis pressants à relever pour que, au terme de leur mandat dans quatre ans, les cités ayant cette particularité aient fière allure dans le contexte de l’accélération de la décentralisation. En d’autres termes, ceux qui estiment que la période d’observation et de diagnostic peut encore être prolongée doivent se rendre à l’évidence qu’il est temps de passer véritablement à l’action sur le terrain. En effet, les premiers maires de ville ne doivent pas oublier que les structures qu’ils dirigent sont nées de la volonté des Camerounais de donner une impulsion nouvelle à leur développement. Par...