L’épreuve du terrain

On définit couramment un parti politique comme un groupe de personnes possédant des idées politiques communes réunis en association. S’agissant de leur rôle dans la société, au Cameroun notamment, l’article 3 de la Constitution rappelle que « les partis et formations politiques concourent à l’expression du suffrage… » Dans ce cadre, ils doivent prendre part aux différentes élections et tenter d’obtenir des mandats électifs, tant sur le plan local que national. Dit ainsi, l’on devrait donc souvent s’attendre à un déferlement de ces acteurs sur le champ politique. Hélas non ! A titre d’illustration, le double scrutin législatif et municipal du 9 février 2020 a laissé voir, selon les résolutions rendues publiques le 9 décembre 2019 par le Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) que, pour les législatives, 35 partis politiques seulement ont déposé des listes de candidatures pour prétendre siéger à l’Assemblée nationale, 42 se sont engagés à briguer des sièges de conseillers municipaux dans les 360 communes du Cameroun. Pour un effectif global de partis politiques légalisés s’élevant à ce moment-là à un peu plus de 300 formations politiques. Où étaient donc passés les quelques 260 autres ? Pour diverses raisons, ils ont choisi de ne pas prendre part à ce double scrutin.
Dès lors, comment entendent-ils donc exister sur la scène nationale s’ils ne peuvent pas avoir de représentants dans les conseils municipaux, à l’Assemblée nationale et au Sénat ? Il est clair que dans ce cas, ils ne pourront avoir aucune influence sur la marche de la Nation et devraient dès lors être oblig&eacut...

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