Prise de participation : l’alternative au financement des entreprises
- Par Junior MATOCK
- 02 juin 2021 11:57
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Cette opération qui permet à une société de faire appel à des investisseurs extérieurs pour financer son capital, offre des avantages encore peu explorés par les entrepreneurs camerounais.
Dans le cadre de la création ou du développement des entreprises, le besoin de financement se pose souvent avec acuité. Au point de contribuer à la disparition parfois prématurée de certaines sociétés. Les statistiques officielles révèlent d’ailleurs qu’au Cameroun, environ une entreprise sur trois disparaît avant sa cinquième année de vie. D’autres chiffres précisent que les Petites et moyennes entreprises qui génèrent 35% du Produit intérieur brut et pourvoient 70% des emplois rencontrent de sérieux problèmes de financement. Or, l’alternative à cette contrainte se trouve dans les prises de participations, estiment les experts. On parle de prise de participation lorsqu’une entreprise fait appel à des investisseurs extérieurs pour financer son capital. Une fois l’opération effective, l’investisseur devient ainsi associé ou actionnaire, selon la forme juridique de l’entreprise, soulignent des spécialistes. En contrepartie, l’investisseur reçoit des gains réguliers appelés dividendes si l’entreprise réalise des bénéfices et, éventuellement, la plus-value qu’il réalisera lors de la cession de sa participation. Encore appelée capital-risque, la prise de participation peut être réalisée par les personnes physiques (business angels) qui investissent une partie de leur patrimoine financier ou des sociétés de capital-risque.
Dans la pratique, les premières marques des prises de participations apparaissent au Cameroun à la fin des années 1980. A travers la création de la Société africaine de prise de participation (SAPA), une entreprise de capital-risque, filiale de la Caisse commune d’épargne et d’investissement (CCEI) devenue Afriland First Bank. Plus tard, SAPA prend part à la privatisation de la Société camerounaise d’acconage (SOCAMAC) ainsi qu’à la restructuration de GEODIS, une entreprise du secteur de la logistique et du transport routier.
Outre ces entités privées, la Société nationale d’investissements (SNI) va servir de bras séculier dans les opérations de cet acabit dans l’ensemble des entreprises dans...
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