Ces multiplicateurs dont la première vague arrive en septembre prochain ont l’avantage de donner environ 24 porcelets par an contre 8 pour les espèces locales.
Afin de booster la filière et relancer la qualité de l’élevage des porcs au Cameroun, le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales par le biais du Projet de développement de l’élevage (Prodel) envisage d’importer 300 porcs (280 femelles et 20 mâles) dans les jours à venir. Comme l’indique le Dr Jean-Marc Mandeng, consultant, en charge du développement de la production animale et de la qualité au Prodel, au-delà des infrastructures et de la technicité, il est question d’améliorer la productivité et le matériel génétique local. D’après lui, ces bêtes qui seront importées, sont en fait des multiplicateurs. Notamment des truites de la race Naima entre autres. Elles permettent de produire rapidement une vingtaine de porcelets par an contre 8 ou 10 comme le font celles du terroir.
Si tout se passe comme prévu, compte tenu de la peste porcine qui prévaut en ce moment dans le monde, une première vague composée de 100 multiplicatrices arrive au Cameroun en septembre prochain et les 200 autres bêtes seront là en décembre. Les autres avantages de ces multiplicateurs sont qu’ils ont une croissance rapide. En six mois par exemple, ils pèsent déjà 100 kilogrammes et peuvent être commercialisés. Il y a aussi la qualité de l’aliment (viande) qui est amélioré. L’augmentation de la productivité du cheptel et d’une rentabilité économique optimale pour les opérateurs du sec...
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