Commerce : l’aubaine du « dropshipping »
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 11 août 2021 11:55
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Cette pratique qui recrute de plus en plus permet de lancer une activité commerciale sans avoir un stock de marchandises, encore moins un budget.
A la genèse de toute activité commerciale, il y a le capital. Mais ça c’était avant. Désormais sans ressources financières, il est possible de lancer son business. Cela s’appelle le dropshipping. En effet, cette technique est de plus en plus pratiquée au Cameroun. Il s’agit en fait d’un système qui veut qu’un fournisseur (détenteur d’une marchandise) fasse parvenir à un intermédiaire (commerçant sans budget) des images de produits que ce dernier propose ensuite aux clients pour achat. Le lien entre le commerçant et le client se fait généralement via un site de vente ou par les médias sociaux. L’autre option veut que le commerçant prenne de la marchandise chez le fournisseur sans payer puis vienne reverser l’argent après clôture des ventes.
C’est à cette activité que Cynthia Beyala se livre depuis quelques mois déjà. Chez elle, il s’agit principalement des vêtements. « A Douala, je me suis baladée dans les marchés, les boutiques, j’ai discuté avec les grossistes afin d’avoir leurs contacts. Je leur disais que je suis revendeuse. Je ne vais pas prendre en gros mais pièce par pièce. Je prends des images, je poste, quand un client est intéressé, il envoie son argent et je reviens vers la boutique prendre le produit et en faire la livraison », explique-t-elle. Les fournisseurs donnent des prix de gros mais elle rajoute sa marge bénéficiaire en indiquant le coût au client. « Cette activité m’occupe en même temps qu’elle rapporte », ajoute Cynthia Beyala. Pour elle, cette pratique a un avantage sauf que « lorsque tu prends des articles comme ça, c’est difficile de changer. Ils disent qu’ils ne reprennent plus au cas où le client n’est pas satisfait ». Jacky Moko a choisi le même couloir : les vêtements pour femmes. « Je n’ai pas de stock en ma possession donc j’ai créé de plateformes virtuelles dans lesquels je rassemble un bon nombre de femmes. Mes articles viennent de l’étranger notamment la Turquie et quelques fois la Chine. Donc j’envoie les photos et les intéressées passent la commande avec leurs mensurations et puis je contacte juste le grossiste qui lui a une boutique physique, ...
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