Lutte contre la pollution : le port en mode écolo...

Une note signée il y a peu par le Dg fixe au 1er novembre la date d’entrée en vigueur de la manutention et du transbordement écologique du vrac poudreux.

Très souvent, l’atmosphère est anormalement brumeuse au port de Douala. Il ne s’agit pas de la brume naturelle, mais de résidus de produits poudreux tels que le clinker, la farine, le riz… objet de manipulations lors de leur manutention et transbordement. Lors de la manipulation et du transport du clinker par exemple, il se forme de la poussière de ciment qui pollue l’atmosphère. Ces poussières inhalées par les travailleurs peuvent provoquer des maladies respiratoires.
Depuis sa création, le Pad ne s’était pas conformé aux exigences environnementales internationales de nature à corriger cette situation. En réponse à ce manquement et dans le cadre du processus de modernisation du port, le directeur général du Pad, Cyrus Ngo’o, vient de signer une note circulaire réglementant la manutention et le transbordement des vracs pulvérulents sur la plateforme portuaire de Douala-Bonabéri. La date d’entrée en vigueur de cette note circulaire a été fixée au 1er novembre.
A en croire son top management, le Pad ne dispose actuellement que de deux trémies écologiques (sorte de réservoir en forme de pyramide servant à transférer des produits en poudre). En attendant l’arrivée de nouveaux équipements annoncés, la manutention et le transport du vrac pulvérulent se feront de manière écologique à bord des navires, sans laisser échapper le produit dans l’air ou au sol lorsqu’il y a un navire à clinker à quai, et la manutention sera alternée à bord lorsqu’il y a plus d’un navire.
Les manutentionnaires des vracs pulvérulents devront donc désormais disposer de ces équipements spéciaux. Ce matériel est dot&eacut...

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