Economie sociale : le challenge de la compétition
- Par Junior MATOCK
- 27 oct. 2021 16:53
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Le sujet est au centre de la cinquième édition des Journées dédiées, dont la cérémonie d’ouverture a été présidée hier à Yaoundé par le ministre Achille Bassilekin III.
Le thème de la cinquième édition des Journées nationales de l’Economie sociale (Jnes) ne pouvait pas mieux illustrer l’ambition que les pouvoirs publics nourrissent pour les entreprises évoluant dans ce secteur : « Compétitivité des unités de l’économie sociale et développement des territoires à l’aune de la SND30 ». La célébration de cet évènement placé sous le haut patronage du Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute, a réuni hier à l’Hôtel de ville de Yaoundé, artisans, partenaires techniques et financiers et autres experts autour du ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa), Achille Bassilekin III et de nombreux membres du gouvernement.
C’est que, dans la dynamique de la transformation de l’économie camerounaise, l’apport des unités de l’économie sociale n’est pas encore au niveau espéré. D’ailleurs, la Stratégie nationale de développement 2020-2030 prévoit de porter la part du secteur tertiaire à 10%. Ce qui induit la nécessité d’accroître la contribution des unités de l’économie sociale. Dans cette perspective, l’organisation des Jnes offre l’opportunité d’examiner les instruments financiers, techniques pouvant inciter les acteurs à joindre leurs efforts pour valoriser les potentialités environnementales, économiques et sociales de ce secteur. Bien plus, il est question pour les artisans, de travailler en synergie pour une plus grande compétitivité des entreprises dans les collectivités territoriales décentralisées (CTD) où elles sont majoritairement implantées. Les propos du ministre, à l’ouverture de ces journées, tombent d’ailleurs sous le sens. Il est question, a-t-il expliqué, de « disposer d’unités d’économie sociale véritablement compétitives, structurées en réseaux dynamiques et susceptibles d’influer positivement la politique d’import-substitution à travers le développement des filières porteuses, la promotion du Made In Cameroon, le renforcement de l&rsqu...
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