Trêve de déclarations
- Par Jean Francis
- 10 nov. 2021 09:46
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Quel lien entre les différentes Conventions des parties (Cop) à la Convention de l’ONU sur le climat depuis l’adoption, en 1992, de ce mécanisme appelé à maîtriser l’augmentation des gaz à effet de serre causée par l’Homme dans le but d’éviter un dérèglement dangereux du climat ? De nombreuses déclarations et des engagements en tous genres, dans le but d’éviter la catastrophe vers laquelle la planète semble inexorablement s’acheminer. Le tout sans effet. Le point culminant de ces longues palabres sur les changements climatiques aura, sans conteste été la Cop 21 de Paris en décembre 2015. La rencontre avait débouché sur un accord international sur le climat applicable à tous les pays et validés par tous les participants, avec comme principale résolution, une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C. Certains n’avaient pas hésité à parler ici d’un véritable succès. Alors que des pays africains, à l’instar du Cameroun, dont le rôle en matière de pollution est très négligeable, s’y sont pleinement engagés, avec la ratification, moins d’un an plus tard, c’est-à-dire le 12 juillet 2016, de cet accord par le président de la République. Il confirmait ainsi l’engagement de son pays à réduire les gaz à effet de serre de 32%. Alors qu’au moment où certains pays, reconnus comme les plus grands pollueurs de la planète, sortaient de cet engagement international, à l’instar de ce qui a été fait par l’ancien président américain, Donald Trump, qualifiant au passage ledit document de « désastre » et de « tueurs d’emplois ».
Au cours de la Cop 26 qui se poursuit à Glasgow en Ecosse, le représentant du président de la République est monté au créneau. Et la voix du Cameroun dénonce « un empilement de promesses suivies de peu d’effets », et qui a du reste créé « des frustrations de nature à décrédibiliser les acteurs majeurs du processus ». Il est en effet loisible de constater aujourd’hui que les moins pollueurs sont ceux-là que l’on essaie de contraindre à des efforts pour la préservation de la qualité de notre environnement, là où les pollueurs se soucient plutôt de la préservation des emplois dans leurs pays. Où sont passés les fameux 100 milliards de dollars promis dans le cadre de l’atteinte des objectifs de la rencontre de Paris en 2015 ? Pourquoi les pays développés et les partenaires techniques et financiers peinent à respecter les engagements financiers pris comme...
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