« Le bilan reste à venir »
- Par Aïcha NSANGOU N.
- 21 janv. 2022 13:39
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Franck Cédric Yanou, auteur de l’ouvrage 50 idées pour fructifier la Can.
La Coupe d’Afrique des nations TotalEnergies 2021 bat son plein depuis une dizaine de jours au Cameroun. Comment appréciez-vous l’effervescence économique autour de la compétition ?
La coupe d’Afrique TotalEnergies 2021 est une opportunité pour l’Afrique en général et les peuples africains de communier comme on en a rarement l’opportunité. L’organisation d’un événement de cette ampleur n’est pas aisée. Sur le plan économique, mon appréciation est mitigée. L’économie du football fait face à un problème culturel dans notre pays. Cependant, dans l’ensemble l’appréciation générale est positive. Le bilan reste à venir.
Vous êtes co-auteur de l’ouvrage « 50 idées pour fructifier la Can ». Avez-vous l’impression d’avoir été entendu ?
Certainement. Pour la petite histoire, je crois qu’en tant que chef d’entreprise ou citoyen tout simplement, à un moment ou à un autre, nous nous sommes posé la fatidique question « comment profiter nous aussi de cet événement continental unique qui se déroule dans notre pays? ». A l’occasion d’une rencontre avec un groupe d’amis, le constat était fait: il fallait stimuler la pensée. Nous, en tant qu’acteur majeur pour la digitalisation des paiements, nous nous sommes engagés à offrir des idées d’affaire aux entrepreneurs. S’il y a du business, nous pouvons accompagner à la digitalisation des encaissements, par exemple. Nous espérons que la grande majorité des Camerounais ont pu en bénéficier. On observe que des opérateurs économiques ont pris des dispositions pour rentabiliser au maximum cette compétition.
Quels conseils leur adresseriez-vous pour fructifier davantage leurs gains ?
Élargir sa base clientèle. A supposer que je transforme mon appartement en un appartement meublé; ça ne suffit pas de poster des photos sur mon WhatsApp ou d’en parler à mes proches.
Le visiteur qui part de son pays d’origine se demande des semaines à l’avance où il va résider à son arrivée au Cameroun. Il est donc primordial de capitaliser sur toute la force d’internet et de communiquer sur les plateformes dédiées à ce type d’activité. Ça permet notamment d’avoir accès à un public/clientèle beaucoup plus large que celle constituée de l’entourage immédiat. Il faut noter aussi qu’en se faisant accompagner par des solutions de paiements en ligne, on peut sécuriser ses clients un peu plus en demandant une avance de paiement pour la réservation. Dès lors, le client est moins probable de vous glisser entre les doigts.
Quelles sont les retombées économiques que le Cameroun peut espérer à moyen et à long termes de cette compétition ?
C’est diffic...
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