Cinéma : honneur aux amazones

La satisfaction et le soulagement apparaissent sur le visage de Cornélia Glele, malgré le stress dû aux derniers réglages. Après avoir reporté son évènement l’année dernière, suite à la pandémie de Covid-19, la cinéaste permettra enfin au public béninois de communier avec les professionnels du 7e art. C’est à la faveur de la deuxième édition du Festival international de films de femmes de Cotonou (FIFF Cotonou), qu’elle promeut à travers l’Association Ecran Bénin. La biennale cinématographique féminine s’ouvre ce soir à Cotonou autour du thème : « Regard du cinéma africain sur le pouvoir économique de la femme rurale ».
De nombreuses articulations constitueront le scénario de ce festival qui braque les projecteurs sur les films réalisés par des femmes et abordant des thématiques autour des droits de la femme. Il s’agit entre autres des projections de films (13 au total venus des quatre coins du monde) ; des speed-datings professionnels avec des grands du 7e art et la critique cinématographique. Notamment, l’actrice sénégalaise et militante féministe, Fatou Jupiter Touré ; Faissol Gnonlonfin, cinéaste béninois et producteur du long métrage à succès « Freda », sacré au Festival de Cannes et au Fespaco ; Monique Phoba, réalisatrice belgo-congolaise et fondatrice du premier festival de films au Bénin, le Festival Lagunimage et de Charles Tesson, professeur d’histoire du cinéma à la Sorbonne et ancien directeur de la semaine de critique du festival de Cannes. Ce dernier, animera d’ailleurs une formation en critique cinéma avec Djia Mambu, journaliste belge et chroniqueuse à TV5 monde. Une dizaine de jeunes ont été retenus à cet ef...