Festival international de films de femmes : clap de fin sur l’Acte II

La cinéaste centrafricaine, Pascale Appora-Gnekindy, repart du Festival international de films de femmes de Cotonou (Fiff Cotonou) les yeux pleins d’étoiles. Bien que n’ayant pas remporté de distinction à la deuxième édition de cet évènement promu par l’Association Ecran Bénin, la réalisatrice de « Deux sœurs » en sort satisfaite des connaissances qu’elle y a acquises et des rencontres professionnelles qu’elle a faites durant les cinq jours passés à ce festival à travers les projections de films, des masters class, des ateliers de formation et bien d’autres. Le motif de satisfaction est tout autre pour la Malienne, Hawa Aliou N’diaye, la jeune louve aux dents longues a reçu la distinction suprême du Fiff Cotonou (Amazone d’or) pour son court métrage « Kuma ». Ce drame poignant qui braque les projecteurs sur le viol et l’inceste a séduit le jury constitué entre autres du producteur béninois, Faissol Fahad Gnonlonfin, du critique de cinéma français et enseignant de l’histoire du cinéma à la Sorbonne, Charles Tesson, ou de l’actrice et activiste sénégalaise, Sandra Adjaho.
A l’unanimité, la plus prestigieuse récompense lui a été décernée pour « la force de son sujet et la qualité de son traitement, tant sur le plan de la conduite du récit que la puissance de la mise en scène ». « On sent derrière la caméra non seulement une réalisatrice talentueuse, mais une vraie personnalité qui a trouvé par le cinéma son véritable lieu d’expression », a indiqué Yacine Alao, directrice de Canal+ Bénin, en remettant le trophée à la lauréate. Autre film sacré, « Ethereality » de la Rwandaise Kantarama Gahigiri. Ce film qui parl...