Préservation des zones humides : une affaire de tous

Le ministre Hele Pierre a lancé hier à Yaoundé un plaidoyer à l’occasion des manifestations marquant la journée y relative.

Le Cameroun a commémoré la journée mondiale des zones humides hier, 28 février, sous le thème : « Agir pour les zones humides, c’est agir pour l’humanité et la nature ». Les travaux se sont déroulés à l’Ecole nationale d’administration et magistrature (Enam). Bien que cette célébration ait normalement eu lieu le 2 février dernier, elle a été différée compte tenu de l’organisation de la 33e Coupe d’Afrique des nations de football et de la fête nationale de la jeunesse, comme l’a expliqué le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Helé Pierre qui présidait ces assises. En présence du Directeur général de l’Enam, Bernard Pierre Soumbou Angoula, des représentants de la FAO et des partenaires financiers, Helé Pierre a réitéré l’importance de la protection des zones humides (terrains inondés ou gorgés d’eaux douces) pour la survie de l’humanité. D’autant plus que ces milieux regorgent d’un potentiel considérable sur le plan socio-économique, (des plantes médicinales et certains matériaux de construction y sont tirés), « d’où la nécessité de les protéger, chacun à son niveau », dira le ministre. 
Les réalisations les plus marquantes enregistrées au Cameroun sous la houlette du Minepded sont notamment l’inscription de sept zones humides d’importance internationale et qui rentrent dans le patrimoine mondial de l’humanité conformément aux critères de l’Unesco. Ces sites sont la plaine d’inondation de Waza-Logone (Extrême-Nord), le lac Barombi Mbo et l’Estuaire du Rio del Rey (Sud-Ouest). La partie camerounaise du Lac Tchad (Extrême-Nord), du fleuve Ntem...

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