Littérature : la femme peinte par Tristane Banon

La conférence de presse de Tristane Banon, romancière-essayiste française, ce lundi 7 mars 2022 à Douala, a ouvert le bal des activités de la semaine internationale des droits des femmes organisée par l’Institut français du Cameroun (Ifc) pour l’antenne de la cité économique. Un échange à deux volets avec les médias. Le point principal étant le focus sur Tristane Banon, que le public international, notamment camerounais, a surtout connue en 2011 comme l’une des victimes de « l’affaire DSK ». Même si sa carrière d’écrivaine avait déjà débuté dès 2003 avec l’essai « Erreurs avouées… (au masculin) ». Et c’est cette carrière qui l’a menée à son premier séjour au Cameroun. En effet, lorsqu’elle sort son dernier ouvrage en octobre 2021, « La Paix des sexes », elle est contactée par l’ambassadeur de France au Cameroun, Christophe Guilhou qui, devant l’intérêt du livre en matière d’égalité des genres, l’invite à venir en parler dans le triangle national. Et la semaine internationale des droits des femmes tombe à propos.
Pour l’auteure, qui compte rencontrer des artistes et des associations de défense des droits des femmes pendant son séjour à Douala et aussi à Yaoundé, il s’agit de venir participer au débat, partager des expériences de terrain et s’enrichir des différents échanges. Dans ce partage, il s’agit pour Tristane Banon de transmettre son idée de l’égalité des sexes : « Théoriser la nécessité d’être tous égaux, sans dresser l’un contre l’autre. Il s’agit d’éviter la guerre des sexes (…) Je suis contre l’idée de domination d’un sexe sur l’autre. J’aime l’idée égalité, de travail commun, d’union (…) Je me sens mal à l’aise devant l’idée de revanche, les femm...