Promotion du théâtre : dans les coulisses du métier

« U X », « Blé Brûlé », « Je veux et j’exige ». Ecrit, ces mots semblent évidents à prononcer. Mais à la lecture orale en respectant les liaisons et de façon rapide, plus d’un abandonnent. C’est en fait l’ambiance vécue samedi dernier au Centre culturel camerounais au cours de l’atelier de diction que dirigeait Ambroise Mbia, coordonnateur du pôle art théâtre, contes, poésie, humour et Slam du ministère des Arts et de la Culture (Minac). Ambroise Mbia, en maître, écoute ses apprenants. Il veut à travers des exercices, résoudre certains problèmes de prononciations avec les lettres « J » et « G », les consonnes occlusives, « D…T…B ». Au moindre égarement il les ramène sur les rails. « Les syllabes doivent se suivre sans empiéter l’une sur l’autre. Les muscles de votre bouche doivent épouser la forme des mots », leur conseille-t-il. En effet, à l’occasion de la Journée mondiale du théâtre célébrée tous les 27 mars, en l’occurrence dimanche dernier, le Minac a organisé deux semaines d’activités sur l’importance du théâtre et sa professionnalisation. Pour le coordonnateur, cet exercice est important pour tout comédien ou pour toute personne qui veut parler en public. 
A côté de cet atelier, se tient un autre sur le théâtre pour le développement. Le Pr. Emelda, Samba, coordonnateur assistant, en donnant aux jeunes étudiants en Arts et spectacle de l’Université de Yaoundé I la signification de cette expression (recueillir les problèmes dans les communautés et les conscientiser en mettant en scène ces difficultés), présente une nouvelle approche qu’elle propose pour résoudre certains problèmes sociaux. « Nous avons remarqué que, lorsqu’on cherche à conscientiser les populations en demandant les problèmes auxq...