Une mission de la Banque mondiale, partenaire de cette initiative, est descendue jeudi denier dans certains quartiers de Yaoundé pour apprécier les conditions de vie de ces derniers.
Même si les bénéficiaires du projet filets sociaux de la Banque mondiale vivent encore dans des conditions difficiles, leur quotidien s’est grandement amélioré. Ils ont désormais un toit, de quoi se nourrir, et surtout la possibilité de scolariser leurs enfants. Tout ceci, grâce aux financements reçus par l’institution financière. Les parents se sont constitué un petit capital et pratiquent des activités génératrices de revenus. Dans les quartiers Efoulan et Obili où certains ont déposé leurs bagages depuis près de deux ans, ils disent se sentir mieux, contrairement à ce qu’ils ont vécu à cause de la secte Boko Haram, dans leurs villages à l’Extrême-Nord.
La mission de la Banque mondiale en séjour à Yaoundé depuis le début de la semaine dernière est descendue sur le terrain le 19 mai dernier afin de s’enquérir de leur situation. La délégation a été émue par l’histoire de Zara, cette veuve de 37 ans qui vit dans un petit local avec ses huit enfants dont le plus âgé a 14 ans. Elle se tient, l’air apeuré, dans l’embrasure de la porte et regarde « ces blancs » venus prendre de leurs nouvelles. Carnet à la main, elle explique qu’elle reçoit du projet filets sociaux, un montant de 20 000 F, tous les mois, parfois 40 000 F et même une fois, elle avait eu un montant un peu plus élevé, soit 80 000 F. Tout cet argent l’a aidée à développer une petite activité. Elle prépare le bili-bili, une boisson alcoolisée fabriquée avec du mil rouge, qu’elle vend aux ressortissants de sa communauté, entre autres. Malgré quelques difficultés, l’activité rapporte. Son voisin, Gabriel Massa est du même avis. Depuis qu’il tient son commerce, une grosse caisse où il vend un peu de tout, il parvient à envoyer cinq de ses huit enfants à l’école. Asta, sa compagne a expliqué à la délégation de la BM qu’ils mangent à leur faim aujourd’hui, grâce au projet. Après les difficultés vécues à leur arrivée à Yaoundé, après avoir fui les exactions de Boko Haram. La ménag&egra...
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