Lutte contre la traite des personnes : les responsables du Littoral armés

Magistrats, forces de maintien de l’ordre et représentants sectoriels participent à un atelier de l’Organisation internationale pour les migrations depuis hier à Douala.

L’atelier de formation sur la traite des personnes, les trafics illicites et la criminalité organisée au Cameroun, étape de Douala, a débuté ce mardi 2 août 2022. La cérémonie d’ouverture était présidée par Aboubakary Haman Tchiouto, secrétaire général des services du gouverneur de la région du Littoral, en présence notamment de la représentante de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), Tatiana Lobè, chargée de projet nationale pour le Cameroun. Cette étape de Douala fait partie d’une série de formations dans plusieurs villes camerounaises, dans le cadre du projet intitulé « Lutte contre la traite des personnes, les trafics illicites et la criminalité organisée qui y sont liés entre la Rca et le Cameroun ». Projet financé par le Fonds de consolidation de la paix des Nations unies (Pbf) et mis en œuvre conjointement par l’Oim et l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (Onudc).
Il s’agit donc pendant trois jours, jusqu’à demain jeudi 4 août, de renforcer les capacités des magistrats, forces de maintien de l’ordre (Fmo), officiers de police judiciaire et points focaux de différents ministères concernés par le projet dans la région du Littoral. Région dont le chef-lieu, Douala, est stratégique parce que porte d’entrée et de sortie du pays. « Le Cameroun est un pays de transit, de départ et d’accueil pour plusieurs migrants. Douala est une ville de transit, une ville ouverte et actuellement avec les populations déplacées en interne et tout ce qui peut aller avec en termes de fléaux émergents, la traite et les trafics illicites sont des phénomènes qui grandissent au sein des communautés et qui finissent par passer parfois inaperçus », expl...

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