Interview : « nous avons pris contact avec des établissements scolaires »

Claude Ngondiep, président de la Fédération camerounaise de jeu de dames.

Le Cameroun vient d’être sacré champion du monde de jeu de dames. Qu’est-ce qui a fait la force de notre équipe ?
La force de notre équipe repose sur le talent et l’expérience. En effet, les joueurs qui composent notre sélection nationale font partie actuellement des 20 meilleurs mondiaux et du top 5 africain. Pour conquérir cette médaille d'or, synonyme de titre mondial, notre secret aura été la force mentale et la résistance physique en dépit d'une préparation difficile de nos athlètes avant ces championnats du monde des nations par équipe. Dans ce sport cérébral et d'esprit, l'aspect psychologique est déterminant à environ 30 % dans la performance sportive. Notre équipe a fait montre du fighting spirit reconnu aux sportifs camerounais en général et aux damistes en particulier dans la dernière épreuve des parties « Blitz ».

Depuis quand le jeu de dames de compétition est-il pratiqué au Cameroun ?
Le jeu de dames se joue dans toutes les régions et jusqu’aux plus petits recoins du Cameroun. Toutefois, il se pratique davantage en dilettante beaucoup plus comme un loisir ou un passe-temps. Le jeu de compétition étant peu répandu, car il requiert plus de temps, du matériel didactique et logistique ainsi qu'un entraînement constant suivi d'un apprentissage théorique assidu des systèmes de jeu et des manœuvres combinatoires. La stratégie et la tactique sont essentielles. En raison de la crise sécuritaire que connaît notre pays, le jeu est actuellement pratiqué dans six régions (Adamaoua, Centre, Est, Littoral, Ouest et Sud).

Qu’est-ce qui est fait par la Fecadames pour le développement de ce sport ?
Les actions de la Fecadames couvrent principal...

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