Axe Douala-Edéa-Pouma : une « infraction » nommée trafic d’influence

Le séjour des détachements des services de prévention routière de la gendarmerie nationale sur ces tronçons est rythmé par des menaces.

Le trafic d’influence exercé sur les éléments des services de la prévention routière de la gendarmerie nationale mériterait bien d’être transformé en infraction, au même titre que le non-respect de la limitation de vitesse, le chevauchement de la ligne continue, la surcharge etc. Ce 2 octobre sur l’axe Douala-Edéa-Pouma, à Missolè II, dans la Sanaga-maritime, un véhicule de marque Toyota Prado en provenance de Yaoundé, roulant à vive allure, a été flashé à Missolè II. Interpellé, le chauffeur s’arrête et le chef d’escadron Marguerite Mfegue, commandant du détachement « Alpha », lui communique deux infractions, sanctionnées de de 25 000 F chacune (chevauchement du trait continu et mauvais dépassement). Le propriétaire du véhicule entre dans une colère noire et déballe ses supposés titres : « Je suis en mission, je viens de la présidence de la République, je vais appeler vos supérieurs ! ». Ce n’est pas tout ! Le « grand » ordonne à son chauffeur de ne pas descendre du véhicule et son garde du corps remonte les bretelles au chef d’escadron. Au final, il ne réglera qu’une seule infraction.
Scène similaire au poste de Nkankanzock. Cette fois, c’est au tour du sous-lieutenant Olivia Massong de subir une magistrate qui va la traiter d’escroc et remettre en doute ses diplômes. Pour ces personnels de la gendarmerie, c’est devenu le lot quotidien à chaque interpellation. Mais le travail doit continuer. Les...

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