« Il y a déjà une prise de conscience »

Ama Tutu Muna, chef de délégation de la mission de la Cnpbm à Douala.

Quel bilan faites-vous de vos échanges avec les collectivités territoriales décentralisées à Douala ?
Le bilan est positif parce que nous sommes venus pour une mission de sensibilisation et nous retrouvons sur le terrain un certain nombre de choses déjà engagées par rapport à la loi sur les langues officielles du 24 décembre 2019. Donc au niveau des mairies,  au niveau de la région, du président régional, il y a cette volonté, il y a déjà une prise de conscience de ce que la promotion du bilinguisme est quelque chose de nécessaire et d’important dans le service public. Nous avons aussi recueilli un certain nombre de suggestions, de souhaits qui revenaient assez souvent. Des suggestions par rapport à la formation et le souhait des maires d’avoir la possibilité de recruter des traducteurs et interprètes professionnels, comme le stipule la loi d’ailleurs. Nous pensons que c’est quelque chose d’assez nécessaire et nous allons transmettre ces suggestions au président de la Commission.

Quelle est l’importance d’inclure les collectivités territoriales décentralisées dans le processus de promotion du bilinguisme ?
D’abord, l’article 3 de la loi prévoit qu’elles sont dans cette fourchette d’entités qui devraient être bilingues. Et puis elles offrent beaucoup de services à un public varié. Douala est une ville cosmopolite et nous avons à l’esprit aussi les déplacés internes. Donc l’interactivité de ce monde avec les mairies, qui est leur administration la plus proche, est évidente. Il s’agit de réfléchir à comment les servir. Et nous pensons que la loi du 24 décembre 2019 sur les langues officielles a prévu cela par rapport aux collectivités territoriales décentralisées en connaissance de cause.

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