« Tout est jouable »

Quelle lecture faites-vous de ce groupe de la poule A des barrages intercontinentaux dans laquelle figure le Cameroun ? 
Nous sommes fixés sur notre premier adversaire et potentiellement le second dans le cadre de ces barrages intercontinentaux. Nous avons un match supposé être une demi-finale contre la Thaïlande. Nous avons l’obligation de le gagner si nous espérons rencontrer le Portugal et éventuellement aller en Coupe du monde. Nous avons commencé à nous renseigner sur cette équipe à travers les vidéos en notre possession. Tout est jouable. Le Cameroun va l’affronter avec la ferme intention de gagner cette équipe.   
Selon vous, quels sont les facteurs qui devront être déterminants pour une troisième qualification consécutive du Cameroun en Coupe du monde ?
D’abord, il faudra être sérieux dans la préparation et l’organisation des matchs. Nous avons déjà loupé deux périodes FIFA. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de trouver des adversaires. Nous avions un tournoi en Jordanie qui n’a pas pu se concrétiser au dernier moment. Il nous faudra travailler très dur et être très rigoureux, exploiter la dernière période internationale de novembre de l’année et éventuellement faire un regroupement les mois suivants avec toutes les filles pour exploiter la trêve hivernale. Nous comptons sur la Fédération qui n’a jamais lésiné sur les moyens afin que nous puissions avoir des résultats.  
Quatre mois nous séparent de cette échéance. Quelles sont les critères qui guideront vos choix pour cette compétition ?
Les critères en sélection sont ceux de performance. Si nous voulons être performants en Nouvelle Zélande, il nous faudra f...