Le casting : le défi de la compétitivité

Deux batailles décisives à livrer. Deux victoires impératives au terme de 180 minutes. Ainsi se résume l’équation à résoudre par le Cameroun pour participer à une troisième phase finale consécutive de la Coupe du monde féminine de football. Pour y parvenir, l’encadrement technique des Lionnes indomptables dispose de quatre mois pour constituer une équipe convaincante. Pour ce faire, on devrait sans nul doute compter sur les joueuses ayant donné satisfaction il y a trois mois au Maroc. C’était durant la dernière CAN féminine au cours de laquelle les Camerounaises ont connu une fin de parcours en quart de finale. 
« Croyez-moi, il y a matière à croire en l’avenir », indiquait Gabriel Zabo, sélectionneur national séniors dames, à CT en juillet dernier. L’optimisme est de mise pour le technicien après les perspectives affichées à Rabat et Casablanca. Parmi celles-ci, il y a cette jeunesse décomplexée ayant augmenté leur jauge de confiance, d’expérience, de temps de jeu au plus haut niveau continental. La gardienne Ange Bawou, l’arrière gauche Colette Ndzana, Monique Ngock, Claudia Dabda, Fadimatou Kome dans l’entrejeu font partie de cette prometteuse relève. 
A côté de ces belles pousses, il y a l’arrière-garde expérimentée de la sélection. La paire Estelle Johnson-Marie Aurèle Awona dans l’axe de la défense montre encore des gages de fiabilité et de solidité. Il en est de même de Falone Meffometou sur le couloir droit. Des joueuses cadres au même titre que Jeannette Ngock Yango, Ajara Nchout Njoya et Gabrielle Aboudi Onguene dont il est encore attendu le maximum. Autant en ce qui concerne la capacité à enchaîner les matchs et les bonnes performances en ...