« Nous avons besoin de héros »

Pourquoi avoir choisi de ressusciter le Ballon d'Or camerounais abandonné depuis 30 ans?
Nous avons été élus à la tête de la Fédération camerounaise de football sur la base d’un projet qui proposait de faire revivre notre sport. Ce faisant, nous avons ressuscité non seulement le Ballon d’Or mais le Beach soccer, le Futsal … Cela dit, ce projet se décline autant sur et en-dehors des terrains. Replacer les footballeurs au centre du jeu suppose une mise à disposition d’éléments matériels et psychologiques susceptibles de favoriser leur épanouissement professionnel et leur accomplissement personnel. Les prix et récompenses tels que le Ballon d’Or et les déclinaisons récompensant les différents acteurs du football en font partie. 

A quoi le public et les nommés doivent-ils s'attendre ce samedi ?
Nous souhaitons organiser une cérémonie belle et modeste qui mette en avant le footballeur. Nous l’avons conçue comme une fête du footballeur camerounais communiant avec le peuple dont il est, d’une certaine façon, l’ambassadeur, notamment à la prochaine Coupe du monde au Qatar. Du point de vue des valeurs, les remises de prix sont un encouragement à une saine émulation. Pour que ceux qui ne seront pas primés rêvent grand et travaillent pour réaliser leur rêve. C’est aussi cet état d’esprit que nous souhaitons infuser à toute la société à travers la retransmission en direct par plus de cinq chaînes de télévision camerounaises. 

Pourquoi cette cérémonie revêt-elle autant d'importance pour la Fecafoot dans son projet de relance du football ?
Quand vous relancez une activité mise en berne depuis 30 ans, vous écrivez l’histoire. Nous allons célébrer les meilleurs de cette anné...