« Des solutions alternatives existent »
- Par Michèle FOGANG
- 03 nov. 2022 12:16
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Paul Zambo, Pdg de Arintech Cameroon et expert dans le numérique et les télécommunications.
Des abonnés de téléphonie mobile ont été, une fois de plus, confrontés ces derniers temps à des perturbations de réseaux. Qu’est ce qui justifie ce phénomène récurrent dans notre pays ?
Le phénomène de perturbations dans les réseaux téléphoniques est permanent dans les réseaux en ce moment. Les raisons peuvent se situer au niveau de la rénovation des réseaux, donc le changement d'équipements pour améliorer les conditions de communication dans les installations existantes. Il y a également l’extension de réseaux car les opérateurs de téléphonie mobile ne couvrent pas totalement le pays et donc, ils doivent faire ces extensions pour que leur réseau aille le plus loin possible. Ce qui crée des perturbations. Mais la raison majeure est le changement d'équipement dans les centres urbains comme dans les zones rurales.
La fibre optique installée à travers le pays a été présentée comme la solution idoine pour une qualité de service optimale. Pourquoi des défaillances subsistent-elles ?
Il y a des défaillances qui peuvent arriver du fait des travaux qui se font généralement lors des heures creuses. Cependant, il peut y avoir des pannes d'antenne et celles dues au problème de fibre optique qui ne fonctionne pas bien ou qui s'est coupée quelque part. Car en effet, la fibre optique passe dans le sol et quadrille l'ensemble du territoire national. Et par inadvertance ou par mauvaise foi, quelqu'un peut arriver à la sectionner. Et si elle est sectionnée, le flux ne pourra plus passer normalement.
A chaque fois, on parle de panne de la fibre optique. Cet équipement est-il seul responsable de ces perturbations, si non, quelle est la part des opérateurs ?
Quand il y a des perturbations, logiquement il faut établir les responsabilités. Et c'est l'Agence de Régulation des télécommunications qui en a la charge. Elle a un très grand rôle à jouer dans cette surface d'échange de service entre consommateurs et opérateurs. Il y a un rythme de mobilisation que les opérateurs doivent avoir pour continuer à donner un service de qualité aux populations. Ces améliorations sont inscrites dans les contrats et conventions que ces sociétés ont avec l'Etat du Cameroun dans leurs différentes conventions. Les opérateurs ont à cet effet beaucoup de travail à faire en ce moment sur les réseaux car, la première des choses à comprendre est que les populations s'abonnent de plus en plus, agrandissant ainsi le nombre d'usagers des réseaux. Et les opérateurs doivent suivre le rythme de cette sollicitation grandissante. En tenant également compte de l'agrandissement des grandes villes comme Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua et autres. Les équipements doivent suivre le rythme de cette évolution, étant donné que les opérateurs ont l'obligation de mettre à disposition des équipements performants et à jour par rapport au niveau de technologie souscrit. Cela demande d’importants financements et un contrôle accru par l'ART.&...
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