« Tout peut se produire »

La Coupe du monde 2022 s’ouvre ce dimanche au Qatar. Quels sont, selon vous, les pays susceptibles de la remporter ?
L’indicateur majeur du facteur des performances reste basé sur les statistiques de chaque joueur en club et dans sa sélection. Nous pouvons constater que les aspirants à dame Coupe peuvent être identifiés en trois catégories. Dans la première, je mets le Brésil, l’Argentine, la France, l’Angleterre et l’Espagne que je positionne en tête de liste des candidats au titre. Ce groupe regorge d’individualités en forme au service du collectif avec une très bonne assise technique. 
On note que les pays ont très peu de temps pour se préparer et s’acclimater. N’y a-t-il pas lieu de s’inquiéter sur la qualité de jeu ?
Il faut noter que c’est une Coupe du monde à part dans la mesure où elle est organisée avant même que les différents championnats arrivent à mi-parcours. Par le passé, les joueurs cumulaient en moyenne une quarantaine de matchs avant de participer à une phase finale du Mondial. A l’évidence, il est fort probable d’avoir des effets négatifs sur le jeu attendu avec risque de beaucoup de blessures et de déchirures au niveau de la masse musculaire en fonction de l’intensité et le rythme de sollicitation des efforts physiologiques. C’est l’une des raisons pour lesquelles la Fifa a élargi les listes à 26 joueurs par pays. Il est important que les staffs médicaux travaillent avec acuité sur la dynamique de la récupération de façon à ce que les joueurs ne puissent pas avoir des insuffisances dans le cardio et sur le plan musculaire.      
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