Coupe du monde 2022 : sur les chapeaux de roues

Une invitation. Un plaidoyer. Un appel à ne faire qu’un, à s’unir, à se rassembler autour du football, en mettant de côté toutes les différences. Le tout dans le respect et l’inclusion. Le message distillé par à-coups par la voix profonde de l’acteur américain Morgan Freeman et l’ambassadeur FIFA Ghanim Al Muftah, victime du syndrome de régression caudale, ne pouvait que tomber à point au moment de lancer la 22e Coupe du monde de football. Le Qatar a en effet misé sur la sobriété et les émotions hier pour sa cérémonie d’ouverture au stade Al Bayt dans la ville d’Al Khor. Dans un contexte où il ploie sous les critiques et les polémiques, le pays hôte a préféré mettre en avant la beauté que représente le football et sa capacité à réunir. Même si le fort sentiment d’injustice éprouvé par les Qataris après les énormes efforts consentis se ressentait. Le Qatar a surtout profité des tableaux et des artistes invités, notamment Junk Kook du groupe coréen BTS et le Qatari Fahad Al Kubaisi, pour envoyer au monde l’image d’un pays qui oscille entre modernité et traditions. Un pays qui a choisi de s’ouvrir aux reste du monde le temps de recevoir ses invités. Mais l’un des temps forts de cette cérémonie, et le plus apprécié par les nostalgiques, a certainement été le défilé des anciennes mascottes de la Coupe du monde depuis Willie en 1966 à La’eeb, en 2022.   
Puis le football sur le terrain a pris le pouvoir pour un mois de folie. Du moins, on l’espère. Ça ne fait pas toujours bon genre de battre le pays hôte en ouverture, devant près de 60000 spectateurs réunis dans l’enceinte du stade ...