« Cette élimination invite à une analyse froide »
- Par Yannick ZANGA
- 05 déc. 2022 12:56
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Kisito Eloundou, entraîneur de football.
Avec une victoire, un nul et une défaite, quel bilan faites-vous de la participation du Cameroun à la Coupe du monde 2022 ?
Ces trois résultats du Cameroun au premier tour de ce Mondial montre que nous sommes en progression par rapport aux précédentes participations. Hormis l’incident disciplinaire d’André Onana, il y a lieu de penser que l’espoir renaît sur le plan de la performance du Cameroun en Coupe du monde. Cependant, il y a matière à avoir des regrets dans la mesure où nous avions les moyens de poursuivre au second tour. Venir à bout du Brésil sans prendre de but laisse un sentiment d’amertume après le match perdu contre la Suisse et le nul interpellatif face à la Serbie. Cela faisait 20 ans que nous n’avions plus remporté un match en phase finale de cette compétition. Cette autre élimination au premier tour nous invite à une analyse froide et une franche remise en question sur tous les plans afin de rayonner à nouveau sur la scène internationale.
Globalement, les Lions indomptables ont péché dans quels aspects ? Qu'est-ce qui leur a manqué ?
L’encadrement technique n’a pas eu suffisamment de temps depuis mars dernier pour mieux apprécier les joueurs. C’est véritablement le regroupement d’Abu Dhabi puis celui de Doha qui a commencé à éclairer le staff technique. Les erreurs semblaient se corriger d’une rencontre à une autre. Sur le plan tactique, le Cameroun a péché en insistant lors des deux premiers matchs sur un dispositif avec un seul joueur devant la défense au lieu de deux. Vendredi dernier, le système à deux sentinelles devant la défense a donné plus d’équilibre dans l’animation défensive et c’est pourquoi il a été difficile aux Brésiliens de combiner dans l’axe de notre arrière-garde. La preuve, nous n’avons pas pris de but. Le choix des hommes a également fait l’objet de balbutiements. L’animation défensive nous a fait défaut en début de Mondial avec des centraux défendant en reculant au lieu de le faire en avançant. Face à la Suisse et en première période face à la Serbie, nous avions un entrejeu essentiellement défensif alors que la sélection comptait 10 attaquants sur les 26 sélectionnés. Quand il y a eu plus de joueurs à vocation offensive de l’entrejeu à l’attaque, le Cameroun a marqué des b...
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