« Tous les manquements doivent être corrigés »

Quel bilan faites-vous après avoir parcouru les axes routiers dans la région de l’Adamaoua ?
Nous pensons que les bilans sont mitigés. Dans le département de laVina comme dans le Faro-et-Deo, nous avons trouvé des entreprises pas suffisamment mobilisées sur le terrain. Et, nous avons recommandé fortement qu’elles se remobilisent en termes de personnel et de matériel afin que, au plus tard au mois de mars, les travaux soient achevés et réceptionnés. Elles doivent profiter de la saison sèche, période propice à l’entretien routier, pour avancer dans leurs travaux. Notamment sur le tronçon pont Paro-Tignère jusqu’à Kontcha, en passant par Mayo Baléo où nous avons été très déçus par la faible mobilisation de l’entreprise et le constat de beaucoup de points critiques de rupture, où la population ne peut pas parcourir cet axe en une seule journée.  Et nous savons très bien que ces routes-là desservent le Nigeria. Donc sur le plan économique, c’est une route qui est rentable et donc rapidement, elle doit être maintenue en bonne état. Donc, nous avons un bilan mitigé mais avec l’encadrement de tous les acteurs de l’équipe projet, nous pensons que ce paradigme pourrait être changé.

Des missions similaires ont également sillonné les autres régions du pays, avec des constats pas toujours différents de ceux de l’Adamaoua. Qu&rsq...