« La tutelle reste dans son rôle de régulateur »

Dans le processus électoral en cours, la tutelle est parfois taxée par certaines fédérations de prendre fait et cause pour un camp. Quelle est sa véritable posture ?  
La tutelle a tenu à renforcer les capacités des fédérations à se prendre elles-mêmes en main. D’où la mise en place du Comité de suivi qui reste dans le rôle strict de la tutelle et qui est un instrument pour veiller au déroulement des élections dans le respect de la légalité et de la loi des parties. Le ministre a demandé aux fédérations d’organiser elles-mêmes des assemblées générales extraordinaires pour mettre en conformité leurs statuts, mettre en place un Code électoral, un calendrier électoral et des commissions électorales indépendantes. Ce n’est pas lui qui a imposé ou choisi les membres. Il leur a été recommandé au mieux de désigner des magistrats qui s’y connaissent en la matière. Au sortir de ces travaux, à la lumière de la loi du 11 juillet 2018 portant organisation et promotion des activités physiques et sportives au Cameroun, le ministère exerce son contrôle de conformité. Dès que tel est le cas, vous allez aux élections. Le ministre des Sports et de l’Education physique ne peut donc pas empêcher à l’AG, instance souveraine, de faire son travail ou l’arrêter. C’est du domaine des juridictions sportives. Les fédérations organisent leurs élections, la tutelle les suit tout en restant dans son rôle de régulateur. En installant le Comité de suivi, la tutelle a prescrit la droiture, l’impartialité, la neutralité, l’équité, c’est ce que nous essayons de faire. Nous nous assurons que les intérêts de toutes les parties et l’intérêt général sont garantis. 

D’où viennent donc les situations d’impasse observées dans certaines fédérations traînant encore le pa...