Aménagement hydroélectrique de Bini à Warak : on relance le projet

Le ministre en charge de l’énergie a signé jeudi 20 avril dernier à Yaoundé avec une entreprise britannique, un protocole d’entente qui permet la reprise des travaux en partenariat public-privé.

Savannah Energy RMC Limited. C’est le nom de l’entreprise britannique par laquelle le projet d’aménagement hydroélectrique de Bini à Warak (75 MW), dans la région de l’Adamaoua, devrait voir le jour d’ici à 2027. Ceci à la faveur du protocole d’accord que son président directeur général, Andrew Knott, a signé jeudi dernier à Yaoundé avec Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie. C’était en présence de Christian Dennys McClure, Haut-commissaire de Grande Bretagne au Cameroun. Ce document qui scelle ainsi le partenariat entre les deux parties, en mode partenariat public-privé, est relatif à la réalisation des études, au financement, à la construction et à l’exploitation de cet ouvrage très attendu au Cameroun en général et dans le réseau interconnecté nord (RIN) en particulier. C’est que, comme l’a rappelé le ministre, dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie nationale de développement, le gouvernement a assigné au secteur de l’électricité, « un objectif d’une capacité installée de 5000 MW à l’horizon 2030, afin de satisfaire les besoins des ménages, des industries et faire du Cameroun un pays exportateur d’électricité dans la sous-région. » D’où les initiatives qui se multiplient en vue de poursuivre le développement du potentiel hydroélectrique du pays, à travers les projets comme celui de Bini à Warak. Dans le détail donc, l’accord signé ce 20 avril 2023 à Yaoundé va permettre de construire un barrage et une centrale hydroélectrique d’une capacité de 75MW, une ligne d’évacuation de l’énergie électrique de 225KV sur 50 Km environ et l’électrification de cinq localités environnantes du projet. Il sera également question de construire et réhabiliter les voies d’accès au projet sur à peu près 23 km, et d’assurer la mise sur pied des mesures environnementales et sociales. Coût du projet, 300 millions de dollars, soit environ 179 milliards de F, que le partenaire compte récupérer en exploitant le projet pendant une période qui n’a pas été mentionnée. Mais l’on sait qu’une société de gestion sera mise sur pied à cet effet. En réalité, cet investisseur britannique vient relancer un projet dont l’exécution a démarré en 2017 par l’entreprise chinoise Synohydro, avant d’être stopp&e...

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