Communications électroniques : ce qui fait problème

Sorelle M, cadre dans une entreprise de la ville de Yaoundé, a profité de sa pause mardi dernier, pour échanger avec son fiancé en déplacement à Bertoua, chef-lieu de la région de l’Est. Question de ficeler les derniers détails de la dot prévue le dimanche 7 mai prochain. Compte tenu de la densité des sujets à aborder, Sorelle a rechargé 1000 F dans son téléphone qu’elle a par la suite convertis en forfait de 10 000 F vers tous les réseaux. Confiante, elle discute avec son bien-aimé. Sauf qu’au bout d’une heure, confie-t-elle, les yeux larmoyants, l’appel est interrompu, mettant Sorelle dans tous ses états. « Mais c’est quoi cette affaire ? On ne peut plus causer sereinement ? », persifle la jeune dame avant de se résoudre à contacter le service client qui l’informe qu’elle est à court d’unités. Son frère, ingénieur de télécoms, lui révèlera par la suite que son crédit a été tout simplement siphonné. 
Paulin B, jeune ingénieur en électronique, frais émoulu d’une grande école, passait un entretien d’embauche la semaine dernière avec une entreprise basée au Togo. Alors que tout semblait bien se dérouler, une coupure d’électricité est soudainement survenue, mettant ainsi brusquement un terme à l’entretien de Paulin. Après avoir essayé en vain de trouver un cybercafé fonctionnant à l’aide d’un groupe électrogène, il s’est résolu de prévenir ses interlocuteurs, tard en soirée, de ce qui lui était arrivé, sollicitant au passage une séance de rattrapage. Hélas, il se heurtera au refus catégorique de ces derniers, arguant que cela ne rentrait pas dans leurs pratiques. De nombreuses autres personnes et même des Petites et moyennes entreprises, subissent ce phénomène de coupures intempestives, avec des effets certains sur la connexion Internet. 
Au-delà de ces faits, il y a aussi que l’une des causes principales de la mauvaise qualité de service au Cameroun, est liée à la gestion de la fibre optique. En effet, le réseau des communications électroniques est réguli&egr...