La noix de palme en vitrine

Le festival « Ngan Biton » dédié à ce produit s’est ouvert le 5 mai dernier à Eseka en présence du ministre en charge de l’Agriculture.

Il était temps que le palmier à huile et ses dérivés soient magnifiés. Cette filière Palmier à huile a été au cœur de la première édition du Festival des noix de palme baptisé « Ngan Biton » le 5 mai dernier à Eseka. Ce secteur englobe 90% de l’huile produite au Cameroun et occupe environ 200 000 petits producteurs qui contribuent pour 30% de la production, le reste étant alimenté par les agro-industries. Pour marquer d’une pierre blanche ce festival, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbaïrobe avec à ses côtés ses collègues des Transports, Ernest Masséna Ngalle Bibehé, et des Affaires sociales, Pauline Irène Nguene, a présidé la cérémonie d’ouverture. Selon le promoteur de cet événement, Samuel Guy Nguembog Sohna, ce festival vise la promotion, la valorisation, le partage des expériences et la commercialisation du palmier à huile et de tous ses produits dérivés. C’est également une plateforme de rencontres et d’échanges entre les acteurs de la filière. « S’il y a une filière où notre pays présente des déficits, c’est bien la filière huile de palme. Pourtant, elle est prioritaire du fait de son importance dans l’alimentation des populations et des besoins des agro-industries pour la production des produits dérivés. Les besoins de notre pays en huile, que ce soit de palme, de coton, d’arachide ou de soja, se situent à 400 000 tonnes. Et notre pays, toutes variétés confondues, ne produit que 240 000 tonnes, soit un déficit de 160 000 tonnes », a affirmé Gabriel Mbaïrobé.
Cette rencontre a pour mission d’apporter une solution idoine aux problèmes que rencontrent les acteurs de la filière, notamment ceux liés à la disponibilité des semences améliorées et au désenclavement des bassins de production. Son objectif général est de contribuer à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire du pays en huile de palme. Plus concrètement, il est question de renforcer les capacités des producteurs aux techniques culturales optimales, de leur attribuer des semences de haute qu...

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