Fondation Chantal Biya – Ordre de Malte : encore de beaux jours

L’Ordre souverain de Malte voit grand pour la santé des populations camerounaises. Après le gala de charité de samedi dernier, les responsables de cette organisation religieuse catholique, qui lutte depuis toujours contre la mortalité infantile et maternelle, se sont rendus hier dans les locaux de la Fondation Chantal Biya. Question de toucher du doigt les réalités de la prise en charge des maladies infantiles, particulièrement les cancers pédiatriques. La visite s’est effectuée, dans l’après-midi, en compagnie de l’épouse du président de la République, Mme Chantal Biya.
Dans une première séquence réservée à une séance de travail dans la salle de conférence de la FCB, les visiteurs ont eu droit à la présentation de l’institution et de ses missions. De l’exposé de Mme Habissou Bidoung, Secrétaire générale, l’on a appris que la Fondation opérationnelle depuis 29 ans œuvre aux côtés du gouvernement pour faire reculer les maladies, la pauvreté, les souffrances, promouvant l’éducation, l’assistance sociale, entre autres. Son Centre mère et enfant propose divers services allant de la vaccination à la pédiatrie générale, en passant par la néonatalogie, la néphrologie, la diabétologie, la cardiologie, la gastroentérologie et la nutrition, ainsi qu’un service dédié à la drépanocytose. 
Le service d’hémato-oncologie, centre d’intérêt de la visite de ce lundi 5 juin, fait partie des premiers centres pilotes du Groupe Franco-Africain d’Oncologie Pédiatrique (GFAOP) qui œuvre pour le diagnostic et la prise en charge précoces, localement, des cancers pédiatriques sur le continent. Et ce grâce au partenariat établi avec l’Ordre souverain de Malte en 2005. Objectif, traiter 200 enfants malades de cancer par an. Dans cette perspective, l’Ordre de Malte subventionne les médicaments, les examens de radiologie et de biologie. Le service dispose de 30 lits pour un taux d’occupation de 110%. Les malades viennent de tout le pays et même de la sous-région. « Les traitements mis en œuvre ici donnent d’excellents résultats. Nous enregistrons les pourcentages de rémission les plus élevés en Afrique francophone. C’est au point où l’OMS recommande nos protocoles », a expliqué le Pr. Angèle Pondi, responsable du service. La perspective est désormais de rendre les traitements disponibles pour tous les enfants cancéreux, chaque année. Pour ce faire, des améliorations sont n&eacut...