Braconnage du pangolin : les chefs du Wouri disent non !

Au même titre que d’autres gardiens de la tradition, ces autorités traditionnelles, par la voix du président de leur association, se sont engagés dans la protection de cet animal.

Douala est assurément l’une des principales portes de sortie des produits de braconnage. Avec le pangolin en bonne place. La haute valeur économique de ses écailles a contribué ces dernières années à raviver l’intérêt des braconniers qui, désormais, le chassent non seulement pour sa chair, mais aussi pour ses écailles, prisées en Asie. Aujourd’hui, petit et grand pangolins sont menacés de disparition. Raison pour laquelle les chefs traditionnels du Wouri, en l’occurrence SM Ness Essombey Ndambwe, chef de Sodiko et président de l’association de ces chefs, a adhéré à l’initiative de l’Ong WildAid visant à engager des actions en faveur de la protection de cet animal.
« Je dois confesser que je ne me suis pas intéressé à cette cause depuis ma jeunesse. Et c´est peut-être cela qui rend mon engagement plus vrai. J´ai consommé la viande de pangolin, que j'ai d'ailleurs appréciée. Il ne faut donc pas croire que ceux qui s'engagent dans une telle campagne le font par ignorance de la qualité de la viande consommée. Il se trouve qu’avec la maturité que confèrent l'âge et l’école de la vie, avec une meilleure perception des enjeux de la conservation des espèces, je suis arrivé à la conclusion que la préservation de l´écosystème doit l’emporter sur le plaisir du palais », soutient SM Ness Essombey.
« Dans l'aire culturelle à laquelle j´appartiens, le pangolin n’a pas, coutumièrement parlant, une place privilégiée. Mais sa vie est une curiosité qui anime quelques fables. Sa manière de se recroqueviller à l´approche du moindre danger est très inspirante, et peut être sujette à plusieurs écoles et leçons de vie », souligne encore le chef de Sodiko.

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