Fait divers : il épouse une autre après une bouderie prolongée…
- Par Rita DIBA
- 17 juil. 2023 11:26
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Rentrée chez ses parents en décembre à cause d’une infidélité de son mari, et ayant décidé d’y rester plusieurs mois malgré des négociations, Adeline a appris mercredi qu’il s’était remarié.
Paulin E., 43 ans, responsable dans une entreprise à Bonabéri (Douala IV), avait dans son téléphone des messages qu’un homme marié ne devrait pas avoir. Ou, en tout cas, que personne ne devrait voir. Son épouse Adeline, 36 ans, secrétaire de direction, les a vus en fouillant le portable, et a fait une scène. Nous sommes en décembre 2022 et le couple vit à Akwa (Douala 1er), lieudit Bonamouti. Selon une source judiciaire proche de cette affaire qui ira loin, Paulin E., interrogé plusieurs fois sur ce contenu, ne dira rien.
Dans la foulée, Madame va le surprendre en galante compagnie à Bonapriso. Adeline refait une scène, d’autant qu’elle reconnaît la femme, vue en photos dans le téléphone de son époux. Paulin propose qu’ils se voient à la maison pour en parler. Adeline dit « niet », puis gifle son mari. Lequel réplique par des coups. Des passants interviennent pour arrêter la bastonnade. L’autre femme, entre-temps, s’esquive. Finalement, Adeline refuse de monter dans la voiture de son époux. Et prend plutôt la direction de Bonassama-Bonabéri, chez l’oncle qui avait reçu sa dot (elle est orpheline de père). C’est de là-bas qu’elle partira désormais pour son travail. Un mois passe.
Paulin l’appelle, Adeline dit qu’elle ne bouge pas. L’homme fait constater son absence par huissier. Paulin ignore cependant que son épouse est restée en contact avec la ménagère, Augustine E., 29 ans, travaillant pour le couple depuis quatre ans. Adeline, qui l’avait recrutée et qui paie son salaire, instruit à Augustine de continuer le boulot, et d’ouvrir l’œil : si une autre femme arrive, qu’elle l’en informe. Un deuxième mois passe. Un troisième s’amorce. Le 10 mars dernier, Paulin se rend chez sa belle-famille. Peu avant, il avait envoyé un pagne du 8-mars à son épouse, avec frais de couture…
Son bel-oncle lui dit qu’il a bien fait de venir : Adeline ne veut rien savoir depuis qu’elle est là, mais une assise peut toujours servir. En passant, Adeline remet à son mari le pagne envoyé : « Va donner ça à ma coépouse ! » Et promet de renvoyer aussi l’argent. Au bout des négociations, Paulin demande pardon. A la question de savoir quand elle compte regagner son foyer, Adeline dit qu’elle va passer encore quatre mois chez son oncle. Son mari trouve cela excessif, rien n’y fait. Paulin est raccompagné par ses « beaux », qui lui disent que ça va aller. Sauf que…
Fin mars, il rappelle son épouse. Le téléphone ne passe pas. L’homme a été apparemment mis sur liste noire. Le contact est alors rompu entre les deux parties. La semaine dernière, un cousin d’Adeline, familier des milieux judiciaires à Bonanjo, lui dit avoir vu passer un dossier semblant la concerner. Sans plus de détails.
Cela dit, on est déjà en...
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