L’argument de l’équité

La Coupe du monde à 48 équipes, c’est une effusion cosmopolite. C’est surtout 16 pays de plus invités à la plus prestigieuse des compétitions de football. En 2017, la FIFA a pris la décision d’élargir les horizons de la compétition, sous l’impulsion de son président Gianni Infantino. A l’époque, il avançait comme arguments la hausse du niveau sportif, un esprit d’ouverture en la faveur de nouvelles nations et une augmentation des revenus relatifs à la compétition de 640 millions de dollars (environ 373 milliards de F). D’après Gianni Infantino, « les pays qui se qualifient toujours n’ont aucun souci, mais tous ceux qui se qualifient une fois sur deux, ou sont à la limite, auront la possibilité de se qualifier pour le tournoi. Ce serait même une hausse du niveau sportif, car, par un match de barrage, les meilleurs passent et on aurait toujours un format sportif idéal. On n’imaginait pas que certaines équipes étaient si fortes, et que le niveau était très élevé. N’oublions pas qu’au Mondial au Brésil en 2014, le Costa Rica a éliminé l’Italie en phase de groupes, donc le niveau du foot est très haut. »
La nouvelle répartition effectuée permet ainsi d’obtenir une augmentation des quotas pour tous les continents. On passe ainsi à 16 places pour l’Europe, six ou sept pour l&...